Sunday 30 September 2012

Did you know the film Les Intouchables is showing at The Watershed in Bristol?

Les Intouchables came out in France in November 2011 and, immediately,  had a fantastic success ( a fait un tabac) . The two directors ( réalisateurs) Olivier Nakache and Eric Toledano depict the relationship between a quadriplegic ( un tétraplégique ), played by François Cluzet and his helper ( son aide à domicile ou son auxiliaire de vie), played by Omar Sy. This story is taken from real life: Philippe Pozzo di Boggo, a quadraplegic, wrote a book ( Le second souffle) in which he describes his life with his helper, Abdel Yasmin Sellou.


The film is full of humour, fun and at the same time, shows the spectator the everyday life of someone completely dependent on others who can suffer terrible pain.There is so much in this film: go and see it!!
Allez le voir, it is a must ( c'est incontournable)!!
It may inspire you to join a French class! For more info...

Sunday 23 September 2012

Did you know that Autumn started officially yesterday?

It is on the French calendar delivered each December by the postman, the calendar is called: L'Almanach du facteur ou Le Calendrier de la poste: 22 septembre: AUTOMNE
Here in Bristol, we know what Autumn means, it's been pouring down all day: il pleut des cordes or il pleut comme vache qui pisse.
But generally in Autumn:
Il fait frais: it's cool
Il fait de la brume: it's misty
Il fait du brouillard: it's foggy
Les jours raccourcissent: days are getting shorter
Les nuits s'allongent: nights are getting longer
Le soleil est plus bas à l'horizon: the sun is lower in the sky
Les feuilles jaunissent: leaves are getting yellow
Dans les vergers, on fait la récolte des pommes: apples are collected from the orchards
Cest la période des vendanges: it's grape picking season.

 Several French classes with Alliance Française de Bristol have read the book of short stories La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules de Philippe Delerm and Autumn reminds Martine, one of our French teachers, of one of the stories, Le pull d'automne. Here is an extract:

Alors il faut un nouveau pull. Porter sur soi les châtaignes, les sous-bois, les bogues des marrons, le rouge rosé des russules. Refléter la saison dans la douceur de la laine. Mais un pull neuf : choisir le nouveau feu qui va com­mencer de finir. Dans des tons verts? Un vert d'Irlande, pois cassé, brumeux, whisky rugueux, sauvage et solitaire comme les champs de tourbe, l'herbe rase. Mais roux ? il y a tant de rousseurs, che­velures ophéliennes, désir de goûter comme avant, pain-beurre-pain d'épice, forêts sur­tout, rousseur du sol, rousseur du ciel, insai­sissables odeurs de foires et bois, de cèpes et d'eau. Et grège, pourquoi pas ? Un pull à grosses mailles, à croisillons, comme si quelqu'un avait encore le temps de tricoter pour vous.

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Sunday 16 September 2012

La lettre de Robin, second part:


Here is la lettre de Robin, La vie en famille, in Alphonse Daudet's style:

Le lendemain matin j’entendis l’aboiement féroce de Beowulf. Un des chats du quartier était dans l’olivier et il laissait pendre son cul exactement hors de la portée du chien. Furieux, Beowulf avait de l’écume à la gueule. Enfin, le petit garçon chassa le chat avec des pierres.

Maintenant c’était le tour des lapins qui jouaient au premier qui se dégonfle. Même les petits comprenaient que ce géant bruyant était vieux et lent donc ils pouvaient marcher la main dans la main pour faire un pied de nez à l’énorme chien sans peur d’être attrapés. La fureur du pauvre chien augmentait et j’étais au point de chercher mon fusil quand, troublé par le vacarme, le vieux hibou sinistre quitta le moulin et projeta un ombre sur le sol. Tout de suite, ces lapins courageux cherchèrent un abri en tremblant de peur.

Dans le calme revenu, j’entendis une voix inconnue.
« Bonjour monsieur, maman m’a envoyée pour tenir mon frère à l’œil. » Elle trouva amusant mon air perplexe. C’était une jeune fille de douze ou treize ans, non lavée et sous alimentée comme son frère mais elle était polie et, comme sa mère, jolie.

Un chien, des enfants… mon moulin était rempli de monde. Mon travail en souffrait et je languissais après la solitude. Mais une petite partie de moi aimait la compagnie agréable de ces jeunes.

Le cinquième jour, le facteur arriva.
« Une lettre, père Azan ? »
« Oui monsieur. Ça vient d’Arles »

Je l’ouvris avec impatience. Elle s’excusait d’avoir envoyé les enfants sans me demander. Mais elle avait des bonne nouvelles aussi. Elle pensait déjà à une nouvelle vie. Dans la diligence d’Arles elle aidait un autre passager quand quelqu’un avait pris sa valise par erreur. C’était le commencement d’une amitié avec cet homme respectable qui lui trouva du travail dans le magasin de ses parents et, maintenant, il lui faisait la cour. Quelqu’un allait venir chercher les enfants et le chien en deux jours.

Quand elle finit de mettre de l’ordre au moulin et nous nous asseyions tous au petit déjeuner, la jeune fille me lança un regard interrogateur et elle me demanda « Avez-vous aimé la vie en famille, monsieur ? »

Je pensais à mon abri qui me manquait, à mon écriture et au calme perdu. Puis je regardai les trois grands sourires devant moi. « Oui, vous allez me manquer ».

J’envoyai la jeune fille au marché pour acheter des bonnes choses à manger pour notre dernier repas ensemble. Elle rentra avec deux sacs lourds et nous travaillâmes tous les trois pour préparer un véritable festin. Il y avait de l’anchoiade, du saucisson d’Arles, des caillettes aux herbes, des escargots, du melon de cavaillon, du bleu de Queyras, des pates de Crouis, des pieds paquets, du nougat et des fruits confits. Nous nous assîmes dehors autour d’un bon petit feu. Nous mangeâmes de bon appétit, nous chantâmes de vieilles chansons et je racontai des histoires. Pour finir nous nous penchâmes en arrière pour regarder en haut comme les étincelles du feu fondent dans les étoiles. Pendant quelques moments, nous flottions tous les trois dans l’espace (pas le chien, c’est trop en demander !)

Le petit garçon desserra sa ceinture de deux crans et, les larmes aux yeux, me demanda « Pouvons – nous revenir un jour ? »

« Naturellement ! Je t’en prie. »

Je suis convaincu que le vieux chien me fit un signe de la tête.

Robin' s French teacher, Martine, hopes you have enjoyed the story: why not try your own and publish it in The Comments section!

If you wish to study with Alliance Française de Bristol whatever your level, come for a chat at Clifton library next Saturday. For more info...

Sunday 9 September 2012

Les Lettres de mon moulin by Alphonse Daudet inspired several students!

Martine, one of our French teachers, studied most of the Lettres with students who have a very good grasp of French.
Robin wrote a long Lettre the first part of which is published below. You will definitely feel Daudet's influence, which is a fantastic achievement in a foreign language.

LA VIE EN FAMILLE

Il faisait un temps admirable et je pensais à mon abri favori et à marcher parmi les pins parfumés. Chaque jour, chers lecteurs, je dois m’estimer heureux loin de votre Paris, bruyant et noir. Une telle liberté vaut une fortune !

Une voix m’appela et dans l’embrasure de la porte de mon moulin apparut une jeune femme. Je la reconnus comme la belle jeune paysanne que j’avais vue au marché du village où elle essayait sans succès de vendre de la lavande et des olives de pauvre qualité.
« Entre mon amie. Qu’est-ce que tu veux ? »

Elle entra, la fraîcheur des premières heures sur son joli visage. Ses vêtements en loques, elle ressemblait à un joyau dans une boîte cabossée.
« Je sais bien que vous êtes un homme gentil et j’ai besoin de votre aide. »
Les yeux pleins de larmes, elle était sur le point de sangloter. C’était difficile de résister à la tentation de la prendre dans mes bras.

« Mais bien sûr. Comment puis-je t’aider ? »

Elle me regarda directement dans les yeux. « Monsieur, je suis au bout du rouleau. Depuis la fermeture de la fabrique de soieries, il est impossible de trouver les moyens de vivre au village. Je dois aller chercher du boulot à Arles. Pouvez-vous, pendant trois ou quatre jours, vous occuper de mon chien s’il vous plaît ? »

« Oui, ça serait possible mais… »
« Merci monsieur, merci. Il ne vous donnera pas d’ennuis, il est vieux et lent… »
« Violent ?! » Je fus inquiet.
« Non, monsieur, vieux et lent, » elle articula, « et il s’appelle Beowulf. Le voilà. » Et avec ça elle disparut.
Je fouillais du regard le sentier dans la direction qu’elle avait indiquée et je vis à mi-distance une masse qui bougeait très lentement mais qui devenait de plus en plus grande. Quand elle arriva au moulin, c’était une véritable montagne de chien. Cette bête énorme et poussive était un chien des Pyrénées à grande toison blanche. Il entra dans le moulin, renifla un peu, me donna un coup d’œil indifférent et s’effondra dans l’embrasure de la porte qu’il bloquait complètement.

Aller se promener avec ce lambin géant était hors de question donc, avec difficulté, j’entrai dans mon moulin où je travaillais le matin puis je fis une sieste. Un son m’éveilla, c’était Beowulf qui était en train de manger mes manuscrits, tout le travail du matin.

Je criai « Non, non, non, ça suffit, vilain !! » Momentanément, Beowulf arrêta de mâcher les papiers, me donna un grand sourire et avala bruyamment la bouchée. En colère, je criai « Dehors, dehors. Quitte mon moulin ! » Il me regarda calmement en bâillant. J’étais en train de l’encourager avec un bon coup de pied au cul quand j’entendis une petite voix haute qui criait « Arrêtez, arrêtez ! »

C’était un petit garçon de six ou sept ans, pas aussi haut que le chien et qui serra Beowulf dans ses bras. Je lui demandai ce qu’il faisait là.

« Maman m’a dit que je devais vous aider avec le chien, monsieur. » Il sourit d’une manière charmeuse, malgré les stalactites de morve suspendues à ses narines. J’aidai le petit à se laver avec de l’eau et du savon. Puis je partageai avec lui mon humble pot au feu et, au lieu de l’engloutir tout lui-même, le bon petit gars en donna la moitié à son chien. Ils dormaient ensemble, tendrement enlacés, cet enfant et ce lion de chien sous un olivier près du moulin.

Watch this space for the next episode next week!

In the meantime, if you are tempted to join one of the French tuition groups in Bristol or in Bath, come to the enrolment nights tomorrow if you can, otherwise, there are other options to enrol.
In Bristol: For more info...
In Bath: For more info...

Sunday 2 September 2012

Have you read No et Moi by Delphine de Vigan?

It is the story of two young girls in Paris. The narrator, Lou, is a 13 year old with an exceptionally high IQ, she gets involved with No who is 18 and homeless. Usually, Alliance Française de Bristol publishes a positive feedback from students but this time, we're in for a change! This is what Hazel, a student in one of Martine's French classes, wrote:

Bonjour Delphine,

Je suis désolée mais j’ai peur de ne pas pouvoir recommander votre roman, No et Moi. En effet, j’ai trouvé le roman entier pas du tout convaincant. Je pense que mon antipathie existe parce que je ne peux pas accepter les personnages et leurs excentricités. A mon avis, ils ne vivent pas dans un monde véritable.

Arrêtez-vous un moment, Delphine ! Lou, si précoce, No, si endommagée, Lucas, si « cool », Anouk, si troublée-- tous, tous sont des clichés.

J’ai essayé d’imaginer ce que vous avez voulu accomplir mais finalement, je ne suis pas certaine.

Est-ce que vous avez voulu écrire un traité socio-politique ?

Si c’est cela, alors vos personnages sont trop extrêmes-- c’est seulement M. Bertignac et M. Marin qui ont l’air d’être normaux.

Ou, peut-être, vous avez décidé d’écrire un roman moral pour les ados ? C’est possible qu’il y ait des filles qui aimeraient relater à Lou leurs émotions envers leurs parents et les débuts des amours d’adolescents. Est-ce que vous avez donné assez de pensées à vos lecteurs ? Vers qui avez-vous visé ce roman ?

Ou bien, est-ce que vous avez voulu écrire une allégorie sur l’amour ? L’amour n’est pas une chose facile à expliquer et je me demande ce que vous voulez dire exactement sur le sujet. Est-ce que, quelquefois, l’amour seul n’est pas assez fort pour changer des choses ?

Est-ce que l’amour pour réussir a besoin de deux personnes qui veulent la même chose ?

Donc, Delphine, admettez­­-- dites la vérité !

Est-ce que vous avez voulu écrire un roman fondé sur l’allégorie Le Petit Prince par St Exupéry ? Pour moi, c’est la seule explication possible pour les stéréotypes que sont vos personnages et la seule explication pour l’intrigue.

Quel dommage que vous ne puissiez pas me convaincre de ce que vous avez voulu exactement accomplir.

Je suis désolée, mais je regrette, je ne pense pas que No et Moi soit un roman crédible.

Cordialement,

Hazel


If you wish to learn French, now is the time to join either Alliance Française in Bristol or in Bath. The Bath branch will be at The Farmer's market at Green Park Station, Green Park Road, on Saturday, 8th September between 9am and 2pm. For more info...

You can contact The Bristol branch to make a private appointment or you can meet them in different libraries at different dates in September. For more info...