Sunday 23 December 2012

Martine's French class has yet again a sketch on Father Christmas to share on the blog:

Robin, one of the students in the French Tuesday group is showing again his wit and his talent as a scriptwriter.
We lost our Father Christmas ( notre père Noël), dear John, as he passed away peacefully last March at the age of 98. Maureen, who is a retired teacher, joined the French class last September and it gave Robin the idea of creating a Mother Christmas ( la mère Noël). Read on......

LA DEFENSE DE NOEL
Le Facteur : J'en ai marre de ces eurocrates !  Il y a six mois, un grand ponte qui portait un complet lustré m’a dit que la nomination à un poste comme Père Noël est d’une importance mondiale donc ça doit être la responsabilité de quelqu’un plus élevé qu’un humble facteur.  Quel connard condescendant !  Bon, alors, le Noël est presque arrivé mais la nomination est perdue parmi les commissions à Bruxelles.  On m’a juré qu’aujourd’hui sera la date limite pour l’annonce du nouveau Père Noël.  Martine, est-ce que vous avez du courrier pour moi ?
Martine : O, je suis désolée, j’ai complètement oublié de vous le dire.  Le voila.
Fac : (Il déchire l’enveloppe) C’est du Ministre des Droits de la femme !  (Il lit) Ayant connaissance du rôle important que joue le Père Noël dans la vie des enfants et notre responsabilité vis-à-vis de l’égalité des chances, nous avons décidé, à l’unanimité, de donner ce poste à  une femme.  (Quoi !)  Nous avons trouvé une femme admirable qui est digne de côtoyer Christine Lagarde et Angela Merkel.  Donc pour la première fois, nous avons une Mère Noël. (Nom de Dieu !)  Et c’est une coïncidence remarquable car c’est un membre du groupe du mardi matin ! (Quelle horreur !)  Le nom de la première Mère Noël est….   ….    …. Maureen.  (Il lui donne le chapeau).  C’est chouette ! 
MN : Je suis très heureuse d’accepter cet honneur et je travaillerai dur pour l’esprit de Noël.
Fac : Félicitations ma jolie !  Tu peux faire du thé pour célébrer.
MN : Monsieur le Facteur, il faut commencer comme je veux que nous continuions.  Je crois savoir que vous avez soutenu Père John pendant des moments difficiles et j’espère que vous pourrez m’aider aussi. Néanmoins, je ne suis pas votre « jolie », vous m’adresserez à moi comme Mère Noël soit Chef soit Ma’am.  Et je ne suis pas ici pour faire du thé.
Fac : Bien sûr Chef, je suis désolé.  Très bien.
MN : Alors M le Facteur, quel est votre rapport ?
Fac : Nous ne sommes pas dans une crise comme les deux derniers Noëls mais l’incertitude des derniers mois a causé de l’agitation parmi les employés.
MN : Oui ça doit être difficile pour eux mais, moi, j’ai des ennuis aussi.  Les grands pontes suffisants de Bruxelles m’ont donné une longue liste de commandes.  Ecoutez.  (Elle lit) La Commission Européenne des affaires de Noël exige que Mère Noël change l’image de Noël pour la rendre plus conforme au vingt-et-unième siècle et que ce soit plus lucratif.  Pour gérer ce changement il faudra une grande commission avec plusieurs énarques et au moins cinq anciens élèves d’Eton….
Fac : C’est pas possible !  Ils sont dingues !
MN : Ils n’aiment pas « yo ho ho » et le complet rouge ; ils préfèrent hip hop et rap comme chansons de Noël.  Ils veulent qu’on renvoie les pauvres elfs et qu’on transporte leur atelier en Chine, qu’on renvoie les rennes et le traîneau et qu’on les remplace par des célébrités dans une limousine.
Fac : Quelle bêtise ! Mais ça serait la fin de Noël comme nous le connaissons.  Qu’est-ce que vous allez faire, Chef ?
MN : Ça ! (Elle écrase le papier et le jette à travers la salle)
Fac : Bravo, Mère Noël, j’aime bien votre genre !  Nous allons bien travailler ensemble.
MN : La révolution commence ici.
Fac : Courage, Chef.  Avec la crise financière, ce n’est pas le meilleur moment d’accepter un rôle si important.
MN : Oui, les mesures austères du Président Hollande sont sévères mais il est maintenant, plus que jamais, que les gens ont besoin d’un bon,  Noël traditionnel 
Fac : Oui, d’accord. Mais c’’est bizarre.
MN : Quoi ?
Fac : Il est Président de la France mais il s’appelle Hollande.  Jacques Brel l’aurait aimé.
MN : Non, il aurait préféré un Président Belgique pour la France.
Fac Ah, oui.  (Il chante) « Le plat pays…
MN : (Elle chante)… qui est le mien » 
Fac : Une vraie Piaf !  Mais ça pourrait être compliqué s’il y  avait un Président Japon pour le Mexique ou un Président Vénézuela pour la Corée du Nord ou un ….
MN : Oui, oui, oui, ça suffit.  Nous avons du travail à faire.
Fac : Pardon Chef.


As it is quite long, the next instalment will be posted next week, watch this space! There will also be the full video of the sketch.
Only a photo for today:

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